L’épopée du ravitailleur en vol KC-X dure depuis une dizaine d’année et c’est un nouvel épisode à suspens qui nous est diffusé. Nous nous étions habitués à la guerre entre Boeing et EADS mais voilà qu’un troisième acteur s’est invité à la fête.
Coup de pub ou tentative sérieuse de remporter le plus gros contrat jamais attribué par le Pentagone en dehors du F-35 ? La proposition fait surtout sourire mais a-t-elle une chance d’aboutir ?
Alors que les deux géants de l’aéronautique Boeing et EADS se sont lancés dans des escarmouches auprès de l’OMC au sujet des aides illégales dont ils auraient bénéficié, un troisième acteur fait donc son apparition dans la course du KC-X.
Le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré aujourd'hui qu'il attendait une "annonce ou déclaration en juillet" du président Lula sur l'achat par le Brésil d'avions de combat français Rafale. "J'attends tranquillement, sereinement, l'annonce ou la déclaration du président Lula qu'il avait prévue au mois de juillet", a déclaré M. Morin sur LCI.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva devait annoncer son choix à partir de la mi-mai, et non en avril comme prévu initialement. Il a déclaré à plusieurs reprises que le Rafale avait plus d'avantages pour le Brésil, en raison des transferts de technologie promis sans restrictions par le président Nicolas Sarkozy lors d'une visite en septembre 2009 à Brasilia.
Dans cet épisode qui nous tient en halène depuis notre précédent article, on pourrait croire que le Canada s’assure avant tout d’honorer sa parole donnée dans le passé. Maintenir sa participation dans le programme international du JSF se fait donc sur des engagements pris il y a plusieurs années et qui, nous le comprendrons, sont importants.
Au-delà d’une réputation sur la scène mondiale qui serait impactée par un éventuel repli, le Canada doit penser aux retombées économiques que sa participation revêt. Au fil des ans, nombre d’entreprises nationales (Pratt & Whitney Canada, NGRAIN, Trail, BC, Firebird Technologie, etc.) ont décrochées des contrats au sein du programme JSF et pourraient perdre gros dans cette affaire. Et c’est sans parler des 710 millions de dollars promis à Washington lors de l’entrée du pays dans cette aventure.
L’annonce faite par le gouvernement canadien quant à sa large préférence pour le F-35 Joint Strike Fighter en aura surpris plus d’un. La décision était attendue pour 2013 et fait figure de choix arbitraire pour beaucoup d’observateurs comme de citoyens canadiens. Ceci d’autant plus que la facture est énorme malgré que le pays bénéficie de ses ressources naturelles pour supporter la crise mondiale.
S'agit-t-il d'un lobbying ciblé auprès des forces armées, d'une influence sur un gouvernement déjà largement soupçonné de connivence avec l’industrie américaine, de la réputation sur la scène internationale, d'un manquement au jeu de la libre concurrence ou tout simplement du meilleur choix pour les aviateurs canadiens ? Les cartes sont complexes à jouer mais font du bruit outre-Atlantique.
En ce matin du jeudi 24 juin, la défense européenne présentait deux visages différents à la presse. Le premier, placé sous l'aile américaine et visant à se protéger d'une éventuelle menace iranienne, le second, placé sous le signe de l'économie budgétaire.
L'Angleterre et la France réfléchissent en effet à conjuguer certains de leurs moyens afin d'éviter la rupture capacitaire en prenant en compte les restrictions budgétaires imposées à leurs ministères de la Défense.
La question de la nécessité du bouclier anti-missile américain est un sujet polémique que nous ne cherchons pas à trancher ici. Celle qui nous intéresse est la dépendance sécuritaire où son déploiement place l'Europe.
Nous l’avons vu, EADS CASA propose actuellement le développement de son nouvel avion de surveillance maritime et de lutte anti-sous-marine, l’A319 MPA. Dérivé du fameux Airbus A319, l’avion présente un potentiel énorme, notamment grâce à la maîtrise technologique de l’avionneur.
Cependant, nous verrons que sur ce marché c’est une nouvelle fois l’américain Boeing qui règne en maître. Malgré une poussée russe avec notamment l’Il-38 ou une initiative française avec la série des Breguet Atlantic, c’est bien un appareil comme le P-3 Orion qui s’impose dans les esprits comme le porte drapeau de ce type d’avions.
Nous verrons alors dans quelle mesure l’A319 MPA a une chance de survivre dans cet univers hautement concurrentiel.
Depuis quelques jours, la Toile bruit de la rumeur que le producteur de cinéma et de télévision (Les Experts Las Vegas / Miami / Manhattan) Jerry Bruckheimer et l’acteur Tom Cruise se seraient approchés pour évoquer la possibilité de donner une suite au fameux « Top Gun ».
Voilà une nouvelle qui, si elle réjouira tous les amateurs du genre, devrait ravir au premier chef Lockheed, le constructeur du F-22 Raptor et du F-35 Lightning II, tant il est vrai que depuis 1986, année de la sortie de « Top Gun » – autant une ode au Grumman F-14 Tomcat qu’à la United States Navy Fighter Weapons School, Hollywood n’a plus rien produit d’aussi efficace à la gloire des ailes ou de l’aéronavale américaines.
C'est la multiplicité des actions lancées contre Airbus depuis maintenant plusieurs mois qui illustre ce triste constat. Le contrat des avions ravitailleurs de l'US Air Force en est l'exemple parfait. Face à une défaite technique annoncée des Américains, le recours au lobbying reste un espoir pas si ténu que ça ! C'est en fait le moyen, judicieux il faut le reconnaître, de faire glisser le débat technique vers un débat politique et légal. Si l'on se penche sur les récents éléments de ce dossier, on réalise à quel point les Etats-Unis sont mieux outillés que l'Europe pour ce genre de guerre.
Le premier coup porté à l'A400M n'aura finalement pas été tiré d'une arme à feu, il aura seulement suffi d'une petite note rédigée par des régulateurs.
En 2008, quelques semaines après une cérémonie grandiose organisée à Séville pour présenter au public l'avion de transport militaire européen assemblé par Airbus, la division du groupe d'aéronautique et de défense EADS, un groupe d'inspecteurs se déplaçait sur un site industriel près de Munich pour rendre un avis sur ses turbopropulseurs.
Ces inspecteurs de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), l'autorité chargée de la certification des aéronefs sur le Vieux continent, venaient effectuer des vérifications de routine sur le logiciel de contrôle des moteurs du futur A400M.
Gripen est au front pour apporter la sécurité et la protection de l'espace aérien lors du plus grand événement sportif de la planète, la Coupe du monde de football de la FIFA 2010, qui se déroule du 11 juin au 11 juillet en Afrique du Sud.
La flotte en constante expansion d’avions de combat multirôles Gripen de l’Armée de l’air d’Afrique du Sud, dotés des dernières technologies, sera déployée lors de patrouilles au-dessus de Pretoria, Johannesburg, Le Cap, Durban, Port Elizabeth, Bloemfontein, Rustenburg, Polokwane et Nelspruit, les villes qui accueillent des matches.