Aeroplans - Typhoon EurofighterL’affaire traîne depuis plus de trois ans, et une annonce officielle vient seulement de tomber : le sultanat d’Oman veut acheter un nombre non spécifié de chasseurs Eurofighter Typhoon.

Officialisée par un porte-parole du Premier-Ministre britannique Gordon Brown, la nouvelle est un secret de polichinelle depuis longtemps mais n’avait jamais été officiellement annoncée. Cependant, il faut encore prendre tout ceci avec prudence puisqu’aucune date de signature d’un éventuel contrat n’est annoncée, et même le nombre d’appareils concernés n’a pas été spécifié.

Il est en concurrence avec le F-16 de l'Américain Lockheed Martin, le Rafale de Dassault, le MiG-35 russe et le JAS-39 Gripen du Suédois Saab.

Aeroplans - RafaleC'est un nouvel élément encourageant pour le chasseur français Rafale qui nous vient cette fois du Ministre de la Défense brésilien, Nelson Jobim. "L'armée de l'air brésilienne, qui compte se doter d'avions de chasse, penche en faveur du Rafale, construit par le groupe français Dassault Aviation, malgré un coût plus élevé que celui de ses concurrents", a-t-il déclaré mercredi.

Des propos rapportés par l'agence Reuters et qui viennent confirmer de récentes rumeurs. Rien de nouveau donc dans la finale de l'appel d'offres que se livrent le Rafale, le Gripen du Suédois Saab, et le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing. Cependant, cette nouvelle annonce conforte les observateurs dans la bonne tenue du chasseur français dans les derniers tours de l'appel d'offres pour la première tranche de 36 appareils sur un total qui pourrait atteindre la centaine d'avions.

Aeroplans - Saab JAS-39 GripenAlors que les rumeurs voulaient qu’une décision sur la première tranche de 36 avions de combat soit prise au mois de mars, l’annonce se fait encore attendre. « La décision devrait être prise d'ici à fin mars. Elle sera politique et stratégique », avait confirmé le général Juniti Saito, chef d'Etat major de l'armée de l'air. Cependant, les indices se succèdent et continuent de donner le Rafale favori dans la course pour équiper la force aérienne brésilienne. L’appareil français est toujours en compétition avec le Gripen NG suédois et l’américain F/A-18 Super Hornet.

Aux dires du Ministre de la Défense, Nelson Jobim, « la compétition reste très ouverte, même si le Président Lula a fait part de sa préférence pour le Rafale ». Surtout depuis que Dassault Aviation aurait consenti à une baisse significative de ses prix. C’est avant tout pour les transferts de technologies que sont prêts à concéder les Français que le Rafale tient aussi bien la corde.

Aeroplans - Francois Fillon au VietnamAlors que le monde a les yeux rivés - à tort ou à raison - sur l’éveil du géant chinois, le voisin vietnamien veut lui aussi développer son industrie aéronautique.

Le Vietnam connaît depuis dix ans une croissance supérieure à 7,5 % stimulée par l’ascension chinoise, et il ne cache pas ses ambitions. Vietnam Airlines rêve ainsi de se hisser aux mêmes standards que Singapore Airlines. Et pour aider les Vietnamiens dans leur quête d’excellence, les entreprises européennes semblent disposées à déployer leurs efforts dans ce pays. Mais attention, Russes et Chinois veillent au grain !

Aeroplans - Su-30En 2009, le consortium européen EADS faisait du Vietnam une de ses priorités en termes de développement. L’occasion pour Louis Gallois de se rendre dans ce pays au fort potentiel et de voir les dirigeants vietnamiens dont le patron de la compagnie nationale, Vietnam Airlines se succéder à Paris.

Ce fut également la première venue d'un chef de gouvernement français puisque François Fillon s’est déplacé pour défendre les intérêts français dans ce pays. Mais derrière ce nouvel engouement dans l’Hexagone, ceux qui marquent le plus de points au Vietnam sont les Russes. Historiquement bien implantée, Moscou est le principal fournisseur d’armements et enchaine les succès commerciaux.

Aeroplans - Logo AirEntre traditions et renouvellement de son identité visuelle, le renouvellement du symbole de l’Armée de l’Air était un défi. Le nouveau logo présenté le 24 mars dernier aura donc ses admirateurs comme ses détracteurs.

Il présente néanmoins un compromis entre la tradition puisque cet « épervier planant » rappel sans contestation possible celui présent sur les képis des aviateurs depuis que l'aéronautique militaire est devenue une arme en 1922. C’est une version modernisée et stylisée, mais peut-être trop commune qui deviendra, d’ici son déploiement dans toutes les unités en 2010, le symbole d’une arme qui cherche à confirmer son désir de modernisation.

Aeroplans - F-5 Tiger II Suisses

 

Le suspens quand au remplacement des 54 F-5 Tiger II Suisses actuellement en service pourrait trouver une issue dans les heures à venir. En effet, la rumeur monte à Berne où le Conseil fédéral pourrait annoncer sa décision quand au maintien ou à l’abandon de la procédure de sélection en-cours. Le Rafale, le Gripen et l’Eurofighter pourraient alors être forcés de tirer un trait sur le contrat helvète. Comme nous le disions précédemment, le Conseil fédéral doit faire face à différents types de pressions. Une contrainte avant tout budgétaire après une crise financière qui aura logiquement impactée la Suisse.

Dans tous les cas, les premières rumeurs en provenance de Suisse penchent pour un abandon de la procédure en cours. Au mieux, le Conseil déciderait de reporter sa décision à plus tard, en tentant de prolonger l’opérationnalité des F-5. La date de 2015 est alors envisagée pour la relance d’une nouvelle procédure de sélection qui prendrait en compte l’arrivée en fin de vie (30 ans) des 33 F/A-18 Hornet. A ce sujet, le premier Hornet vient d'atteindre les 2000 heures de vol. Cependant, rien ne garanti encore que les partisans d’une Suisse sans armée n’arrivent pas à leurs fins et qu’aucun nouvel avion ne soit acquis par la Suisse. En attendant, Gripen International continuait son lobbying puisque le Conseiller fédéral Ueli Maurer, recevait en Suisse mardi son homologue suédois Sten Tolgfors pour une visite de travail d’un jour.

 

Aeroplans - Su T-50 PAK FAAprès le vol inaugural du premier prototype T-50 du Sukhoï PAK FA, le « Fifth Generation Fighter Aircraft » (FGFA) russe commence une longue carrière dans une bataille médiatique, politique, militaire et économique qui l’opposera au F-22 Raptor.

Le chasseur-bombardier furtif américain domine pour l’instant ce marché qui n’en est d’ailleurs pas vraiment un. Interdit à l’exportation en dehors des Etats-Unis, l’appareil sera peut-être décliné dans une version export avant l’arrêt de sa production en 2011. En attendant, Sukhoï compte bien être un concurrent digne de ce nom. Compte tenu de son développement déjà partagé avec l’Inde, le PAK FA est résolument tourné vers la conquête de nouveaux marchés pour redonner ses lettres de noblesse à l’industrie aéronautique russe.

Aeroplans - Mirage 2000 IAFComme nous le disions précédemment, la Russie a frappé un grand coup ces dernières semaines sur le marché indien. Centrales nucléaires, système de navigation par satellites, coopération spatiale, chasseurs de combats, etc. Mais comme nous le savons également, la France tente de regagner du terrain sur ses concurrents russes. Paris souhaite en effet reconquérir sa troisième place sur le podium des exportateurs de matériel de défense perdue en 2006 au profit de Moscou. Ceci la place donc derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie. En Inde, se joue actuellement un marché évalué à 50 milliards de dollars. L’occasion pour la France de revenir au contact sur un terrain qui appartient pourtant traditionnellement aux Russes. Mais compte tenu des récentes révélations de coopération indo-russes, le chemin sera encore long.

 

Aeroplans - Second prototype MiG-29KAprès une série de visites officielles que ce soit en Russie ou en Inde, Moscou officialise petit à petit plusieurs contrats dans ce pays tant convoité par les États occidentaux. Plusieurs milliards de dollars ont ainsi été glanés par les industriels russes qui continuent de survoler le marché indien.

La Russie est effectivement le plus grand fournisseur de New Delhi avec une moyenne de 1,5 milliard de dollars gagnés par an. La puissance est suivie par Israël qui gagne un bon milliard de dollars chaque année en Inde. Du coup, les États-Unis et la France tentent de revenir au contact. Si les Américains peuvent compter sur leur forte influence, les Français peinent un peu plus à s’imposer. En attendant, Paris qui espère se hisser sur la troisième place du podium mondial des fournisseurs de matériels de défense aura fort à faire sur le gigantesque marché indien pour contrecarrer les plans russes, actuels troisièmes exportateurs d’armement dans le monde.