Aeroplans - RafaleLa rumeur qui s’est vite répandue a été lancée par le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim lui-même lors d’un déplacement à New York cette semaine. Selon lui, le choix brésilien pour moderniser sa flotte aérienne de combat serait imminent et pourrait intervenir sous une vingtaine de jours.

Mais cette décision qui revêt avant tout une dimension politique ne fait toujours pas l’unanimité au Brésil. Entre doutes et compétition, il faut rester prudent quant à l’avenir du chasseur français dans ce pays.

Aeroplans - F-16Le plus grand best-seller de tous les temps continue de se vendre et pas seulement sur le marché de l’occasion. Encore en Égypte, le chasseur fabriqué par Lockheed Martin pourrait se vendre à 24 exemplaires. Un contrat qui s'élèverait à 3,2 milliards de dollars selon l’administration Obama qui reste le plus grand marchand d’armes de la planète. Alors que la vague médiatique s’efforce de parler de chasseurs plus récents comme le F-22, le F-35, le Rafale ou l’Eurofighter, on oublie que ce marché mondial reste dynamique. Un marché qui vient parfois interférer avec celui des chasseurs de quatrième génération +. Ce fut le cas pour le Rafale au Maroc.


Aeroplans - F-22 RaptorPAK-FA, F-22 et F-35, trois chasseurs à différents stades d’évolution et qui représentent fièrement cette cinquième génération d’avions de combat en devenir. Plus que des appareils à la pointe de la technologie, ils sont pour les États-Unis et la Russie le symbole de la supériorité technique de ces nations sur le reste du monde. Alors que l’on croyait la Russie en pleine déchéance, Sukhoï, MiG et le Kremlin nous rappellent qu’il faut toujours compter sur les Russes. Plus à l’ouest, même si le programme F-22 Raptor est aujourd’hui stoppé, les États-Unis continuent d’affirmer leur leadership mondial. On se pose alors la question de savoir ce qu’il se passe en Europe. L’Eurofighter et le Rafale sont peut-être bien positionnés sur le marché des avions de quatrième génération +, mais quid d’une prochaine évolution ?

Aeroplans - KC-30 refuelEADS-Northrop Grumman bientôt de retour face au protectionnisme américain voici l’affiche qui devrait se tenir mardi 23 février à l’occasion d’une nouvelle émission d’appel d’offres par le Pentagone pour le renouvellement de la flotte d’avions ravitailleurs de l’US Air Force (USAF). En effet, l’armée américaine devrait rendre publics les termes de son nouvel appel d’offres entre le 23 février et la fin du mois. Ce sera donc la troisième fois que l’USAF tente de renouveler sa flotte de KC-135 vieillissants. Après deux tentatives avortées, il se pourrait qu’un seul candidat soit en lice pour décrocher le contrat, Boeing. L’armée de l’air affirme pouvoir se permettre une telle situation.

Aeroplans - E-C3FLe 3 février 2010, la compagnie Boeing a annoncé, dans un communiqué de presse, la signature d’un contrat de 324 millions de dollars pour la modernisation de la flotte des avions radars français E-3F du 36ème escadron de détection et de contrôle aéroporté d’Avord. C’est en fait la totalité de la ressource en AWACS (Airborne Warning and Control System) de l’armée de l’air qui est concernée puisque seuls quatre appareils garnissent les rangs français. Ces avions arrivent à mi-vie et il est temps de les faire évoluer. Alors que le débat sur l’indépendance technologique de l’Europe fait une fois de plus le plein, nous en profitons pour revenir sur l’achat de ces appareils américains.

 

Aeroplans - Mirage F1A l’époque de l’ancien régime, l’Irak possédait 90 avions de combat de type Mirage F1. Grâce à une relation forte avec la France, Bagdad avait alors acheté en 1985 vingt-quatre appareils supplémentaires pour faire face à un contexte régional risqué, avec notamment la montée en puissance de l’Iran. Conscients de ces difficultés, les Français avaient alors demandé à être payés en avance. La somme de 651M€ était alors transférée.

Or, suite à l’opération irakienne au Koweït et à l’embargo qui en résulta ces avions n’ont jamais été livrés.

Aeroplans - Visite de Nicolas Sarkozy à Bagdad en 2009 avec M TalabaniSous le régime de Saddam Hussein, la France était le principal fournisseur des armées irakiennes en matière d’équipement militaire. Les relations entre Paris et Bagdad étaient alors au beau fixe. Une relation durement remise en cause par l’attaque du Koweït en 1990. Suivra ensuite un embargo sur les armes à destination de l’Irak mettant un terme aux échanges bilatéraux.

Les opérations militaires d’envergures menées ensuite par les Etats-Unis ont alors fait de Washington la puissance la plus logique et surtout la plus influente sur les officiels irakiens. Si les délégations étrangères et donc françaises sont tolérées à Bagdad, les présentations d’offres dans le secteur se font toujours sous le contrôle plus ou moins rapproché d’un militaire américain. Dur de faire jouer la concurrence dans pareil cas.

Aeroplans - A400MAprès des mois de tractations douloureuses entre EADS et ses clients, l’A400M est en passe d’être sauvé. En effet, un accord de principe aurait été trouvé sur la répartition des surcoûts du programme.

Si pour l’instant on ne parle pas d’accord définitif, c’est que l’accord formel ne pourrait être signé que lors de la réunion des ministres européens de la Défense, les 24 et 25 février prochains. Ceci si on ne préfère pas une annonce plus politique. En tout cas, le plus important programme militaire européen voit enfin la lumière après des turbulences qui auraient pu lui être fatales.

Aeroplans - Finmeccanica M-346Alors que le grand favori français pour fournir quatre réacteurs EPR aux Emirats arabes unis vient de perdre un contrat qui était pourtant joué d’avance au profit de la Corée du Sud, Rome essaye de justifier la perte d’un contrat dans ce même pays par l’échec français.

L’entreprise italienne Finmeccanica est remontée, elle vient de perdre un contrat conclu avec Abu Dhabi pour la fourniture de 48 jets d’entrainement et de combat M-346. Alors que l’affaire se présentait tout à fait bien, les Emiriens ont finalement optés pour des T-50 coréens. Le lien entre ces deux affaires est alors facile à faire pour les Italiens.

Aeroplans - Sea GripenAlors que la survie de l’avionneur suédois ne tient plus qu’à un fil, il se propose désormais de plancher sur une version navalisée de son chasseur le plus abouti, le Gripen NG.

Le futur de l’avion de combat suédois se jouera probablement à l’issue des appels d’offres en cours. Combattant en Inde, au Brésil, en Suisse ou encore en Grèce, les Suédois doivent à tout prix vendre leur appareil. Les commandes nationales ont effectivement été stoppées et les exportations vers la Thaïlande ne suffiront pas à faire vivre les chaînes de production bien longtemps.