Aeroplans - RafaleAlors que l'on croyait que le Rafale n'avait pas satisfait aux exigences indiennes pour le renouvellement de leur flotte de combat, les soupçons de certains quand à une manœuvre de déstabilisation se révèlent aujourd'hui fondés. Le chef de l'armée de l'air indienne a en effet annoncé officiellement que Dassault Aviation pouvait participer avec son Rafale à l'appel d'offres lancé par New Delhi pour l'achat de 126 avions de combat.


"Dassault Aviation a été autorisé à placer son Rafale pour des essais", a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de la Défense mercredi (soit après la formation du nouveau gouvernement indien). Des essais que se dérouleront très bientôt pour la sélection de l'appareil qui remportera le plus gros appel d'offres du moment puisque le marché est évalué à entre 10,4 et 12 milliards de dollars.

Aeroplans - Dassault RafaleAlors que M. Morin déclare à juste titre que moins on en parle mieux on se porte, le Rafale continue son chemin dans au moins trois pays figurant sur sa liste des possibilités pour l'exportation. La Suisse, la Libye et les Emirats-Arabes Unis, trois cibles de choix pour le chasseur de Dassault Aviation qui nous font encore penser que l'avion français volera bientôt sous d'autres couleurs que celles de l'armée de l'air.

En Suisse tout d'abord, Dassault Aviation a signé des accords stratégiques lors du récent salon de l'European Business Aviation Association de Genève. Si ces accords ne sont pas en lien directe avec la vente de Rafale, c'est un bon point pour l'entreprise française qui renforce encore un peu plus sa position sur le marché de l'aviation d'affaires qu'elle maîtrise grâce à ses Falcon. Autrement, ces accords pourraient bien concerner la « future » vie du Rafale puisque l'entreprise publique suisse concernée par ces accords, Ruag Aerospace pourrait alors

A lire en ce moment sur Knowckers:Aeroplans - F-35 JSF

Le 21 Avril, le Wall Street Journal révélait que des hackers avaient pénétré dans les réseaux protégés de l'administration américaine et avaient réussi à dérober des centaines de terabyte d'informations ultraconfidentielles portant sur le chasseur américain F-35. Cette information a fait l'effet d'une bombe dans la presse ainsi que dans la blogosphère spécialisée. Selon les premières informations circulant alors, les hackers seraient d'origine chinoise, et bien que les autorités démentent formellement, ceci serait en rapport avec les cyber-attaques permanentes dont seraient victimes les autorités américaines, et, au-delà d'elle, les principaux alliés occidentaux, au cours des dernières années. Comme les informations portaient sur les systèmes électroniques du chasseur, sur son informatique embarquée et ses systèmes de furtivité, le programme serait menacé dans ses fondements, puisque, disposant des informations adéquates, les contre-mesures seraient d'autant plus simples à mettre en œuvre.

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Aeroplans - A400MAlors que le débat sur les retards de livraison de l'A400M divise les esprits, certains observateurs ne s'étonnent pas de voir arriver les déclarations sur la mise en chantier de nouveaux avions de transport militaire. Ces derniers jours des pays et pas des moindres puisqu'il s'agit du Brésil et de la Russie en coopération avec l'Inde annoncent vouloir mettre au point leurs propres appareils.


Le marché des avions de transport militaires modernes est énorme puisque la plupart des armées du monde entier ont des besoins pour ce type d'équipements et pourtant, il n'existe que peu d'acteurs. Dans leur grande majorité, ces appareils sont d'origine américaine grâce aux constructeurs Boeing, Lockheed ou, fut un temps, Douglas, ou alors russe avec la famille des Antonov. Nous vous en parlions précédemment, cette situation de raréfaction des acteurs est une aubaine pour un avion européen aux atouts certains : l'A400M. Outre les besoins des forces armées d'ores et déjà clientes, le potentiel commercial peut être important. Seulement voila, compte tenu des retards dans sa mise en service qui pourraient encore durer quelques temps, l'A400M risque de ne pas jouir de ce libre marché très longtemps.

 

Aeroplans - EurofighterDepuis plus d'une dizaine d'année le trésor britannique presse ses gouvernements de bien vouloir choisir entre le projet Typhoon Eurofighter mené conjointement par le Royaume-Unis, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne et le programme contrôlé par les américains JSF. Malgré le gouffre financier que représente de plus en plus la réalisation du F-35, Londres a toujours envoyé des signaux, certes faibles quand à son choix s'il devait en avoir un. Et ces signaux ne vont malheureusement pas dans le sens de l'avion européen fabriqué par BAE, EADS et Finmecanica alors même que le Royaume Uni en est le principal client.


En tête de ces signaux faibles, on ne pourra que remarquer la mise en service d'équipements, notamment au niveau de la Royal Navy, pour le futur accueil du JSF. Le prochain porte-avions commandé par les Britanniques est effectivement étudié pour l'évolution des F-35.

 

Aeroplans - RafaleIl semblerait que Koweït City se soit décidé sur l'avenir de sa chasse et la décision ne serait pas favorable à l'avion français Rafale qui serait officiellement rejeté de la course. En effet, les autorités françaises auraient reçu de la part des koweitiens l'assurance que c'est finalement le JAS 39 Gripen fabriqué par le suédois Saab qui remporterait la mise. La décision aurait été motivée par la politique tarifaire particulièrement agressive que mène actuellement le suédois mais aussi en raison de la typologie du pays.


Le contrat koweitien pour l'achat d'une douzaine de chasseurs tombe ainsi à l'eau pour le GIE (Groupement d'Intérêt Economique) Rafale alors même que l'avion français aurait pu bénéficier de l'envie des politiques koweitiennes de s'affranchir un peu du matériel américain. Et c'est bien le cas puisque les douze appareils seront d'origine suédoise.

Aeroplans - A400MLes mots prononcés par le premier ministre français François Fillon sont à la fois sévères et cruciaux pour l'avenir de la France et plus largement de l'Europe dans l'industrie aéronautique mondiale.


Les retards de livraison des premiers avions de transport militaire européens A400M se font de plus en plus nombreux et en font l'avion accumulant le plus de retards dans toute l'histoire de l'aéronautique européenne. Un piètre record donc pour un avion qui sur le papier avait tout pour lui. Une performance aussi critiquable pour EADS qui peine à réaliser cet avion et qui aujourd'hui envoie des signaux contradictoires à tout bout de champ. L'entreprise semble en effet partagée entre l'abandon du projet et la prise de responsabilités.

Aeroplans - mig-27Nous vous parlons régulièrement sur Aeroplans du Rafale et de ses ambitions à l'exportation mais voila qu'aujourd'hui c'est une nouvelle défaite qui semble venir ternir le tableau de chasse du chasseur français. En effet, l'Inde aurait définitivement exclue l'avion de Dassault Aviation de l'un des appels d'offres les plus importants du moment.


L'Inde souhaite en effet renouveler sa flotte de chasseurs de combat et l'offre est alléchante puisque le contrat se porterait à 12 milliards de dollars environ pour 126 appareils. Le Rafale ne partait pas favori dans cette région du monde et affrontait ses grands rivaux du moment, les chasseurs russes, américains, le frère ennemi Eurofighter et le Gripen suédois, tous encore en lice pour l'obtention de ce contrat.

 

Aeroplans - MiG-31La nouvelle est prise avec beaucoup de précautions par les services de renseignement militaire américains mais il se pourrait bien que comme ses voisins libanais, iraniens et israéliens la Syrie soit en train de renforcer son système de défense anti aérien. Nous avons déjà abordé la question sous l'angle iranien puisque le pays est en train de recevoir des S-300 russes ce qui a entrainé une réaction sévère du camp israélien qui voudrait bien se doter en conséquence du fleuron américain, le F22 Raptor. Des S-300 qui aujourd'hui ne sont pas encore livrés, Moscou jouant la montre en multipliant les effets d'annonce contradictoires. Il faut dire qu'il s'agit de protéger les installations nucléaires locales éventuellement contre des raids aériens américains et israéliens. Le Kremlin attend peut-être aussi les élections à venir qui pourraient bien tourner en faveur des modérés. Nous avons également consacré plusieurs articles au don fait par Moscou au Liban d'une dizaine de MiG-29 ce qui place le pays au centre des intérêts de puissance russes mais qui jette aussi de l'huile sur le feu alors que finalement c'est toute la région qui semble améliorer sa défense anti aérienne.

Aeroplans -Rafale au KoweïtLors de sa dernière visite en février dernier dans le Golfe, le président Nicolas Sarkozy a rendu publique le désir du Koweït d'étudier l'achat de Rafale pour son armée de l'air. Une étude qui pourrait bien aboutir sur l'achat de 12 à 28 appareils et dont la deadline a été fixée pour la fin de cette année. Un nouvel espoir pour le chasseur français qui profite de l'engouement pour le matériel militaire hexagonal dans la région. Des propos confirmés le 13 mars par le vice-premier ministre et ministre koweïtien de la Défense, cheikh Jaber Moubarak Al-Hamad Al-Sabah : « Nous aimerions beaucoup les avoir (Rafale) au sein de nos forces armées », a-t-il ainsi déclaré lors d'un point presse.


Les relations entre la France et les pays du Golfe tendent effectivement à se renforcer ces derniers mois. Les annonces de coopération se font de plus en plus courantes et concernent de plus en plus des matériels critiques tels que les technologies liées au nucléaire ou à l'aviation de combat. Les voisins du Koweït sont eux-aussi en pourparlers avec la France et notamment pour le Rafale. Plusieurs contrats et accords ont été signés, notamment à Bahreïn, avec la ratification d'un accord de coopération militaire et une déclaration conjointe dans le domaine du nucléaire civil. L'achat de Rafale a également été évoqué avec Oman pour le remplacement des vieux Jaguar.

Aeroplans - F-22 RaptorC'est une véritable échauffourée digne de la guerre froide qui se déroule actuellement au Proche Orient entre les Etats-Unis et la Russie. Même si les enjeux ne sont plus les mêmes, la lutte d'influence que se livrent les deux pays via leurs alliés israélien et iranien fait rage. Au centre des débats, des systèmes de défense anti-missiles de type S-300 russes et l'avion de dernière génération américain F-22 Raptor. Un avion qui reste interdit à l'exportation depuis une dizaine d'année mais qui aujourd'hui, pourrait bien céder devant le désir israélien de combattre son voisin iranien.


Les S-300 russes s'ils arrivent dans les mains iraniennes représenteraient une avancée majeure pour la défense aérienne du pays. Du point de vue israélien, cette avancée est tout bonnement inacceptable d'autant plus que les ambitions nucléaires de son rivale sont toujours au centre des discutions. Une inquiétude toujours accentuée par les déclarations faites pour l'annihilation de l'état hébreu.