Aeroplans -  L551

Selon les premières informations rapportées ce jour du Centre Spatial Guyanais, le Vol 194 d'Ariane 5 devrait être reporté d'au moins une dizaine de jours.

L'information n'a pour le moment pas été officiellement annoncée par Arianespace ou ses clients pour ce vol.

Nous vous tiendrons bien-sûr au courant de tout nouvel élément concernant ce report et de ses causes.

Même si l'évènement n'est pas dramatique, il n'est jamais agréable de voir le lanceur regagner le hangar. Une mauvaise nouvelle en tout cas pour les équipes du CSG.

Rappelons que chaque report de tir s'inscrit dans un calendrier de missions déjà extrêmement chargé pour cette année.

 

Les jeux vidéos sont devenus le passe temps le plus populaire dans le monde. Les Fans disent que ces jeux sont parfois éducatifs, tandis que leurs détracteurs pensent le contraire. La question posée aujourd'hui par l'ESA est de savoir si l'agence aurait quelque-chose à apprendre des "gamers". Une initiative à saluer.

Aeroplans - Fenetre de tir V195

La première mission d'Ariane 5 pour cette nouvelle année 2010 devrait prendre son envol ce vendredi 26 mars. La fenêtre de tir autorisée est comprise entre 23H03 et 23H52 (22h03-22h52 UTC). C'est un laceur Ariane 5-ECA qui emmènera sur orbite ses deux passagers. Un tir pour deux satellites de télécomunications : ASTRA 3B pour l'opérateur européen ASTRA et COMSATBw-2 fabriqué par le luxembourgeois SES pour le compte des armées allemandes. Le tir aura évidement lieu depuis le port spatial de l'Europe de Kourou en Guyane.

Aéroplans - Les satellites MTGNous avions déjà largement évoqué les nombreux succès que la filiale italienne de Thales Alenia Space rencontre dans le secteur des vols habités, avec notamment le développement de plusieurs modules de la Station Spatiale Internationale (ISS) et d'une partie du futur vaisseau habité américain.

Mais la branche française du groupe, basée principalement à Cannes, n'est pas non plus en reste. Elle vient en effet de supplanter EADS Astrium dans la compétition pour le méga-contrat des satellites Meteosat de Troisième Génération (MTG), évalué à plus de 1,4Md€.

Il concerne le développement et la construction de six satellites MTG, quatre en version MTG-I et deux en version MTG-S. La constellation ainsi constituée permettra de fournir à l'organisation météorologique européenne EUMETSAT des données météos toujours plus précises.

Aeroplans - Application Arianespace pour iPhoneCa y est c’est maintenant chose faite pour Arianespace qui débarque sur iPhone avec une application correcte mais qui devra encore progresser. En guise d’écran d’accueil, le fameux décompte en temps réel pour le prochain tir depuis le port spatial de l’Europe à Kourou. Attention tout de même par rapport à notre photo, le prochain tir aura lieu dans huit jours, le 24 mars.

Dans une autre section de l’application, vous aurez accès à différentes pages historiques et d’explications. Une petite galerie de photos vient également enrichir cette première version de l’application pour iPhone. Une application assez soignée toujours dans la lignée du site Internet de la société. Ce sont d’ailleurs les mêmes développeurs que pour le « vidéo corner » qui s’y sont collés : Paraweb et Duoapps spécialistes du smartphone d’Apple.

Aéroplans - Maquette d'un satellite GLONASS-K.Mardi dernier, la Russie a procédé au lancement de trois nouveaux satellites de navigation GLONASS-M, portant leur nombre en orbite à vingt-trois ! Plus qu'un, et la quantité pour que la constellation soit pleinement opérationnelle sera atteinte...

Et ce n'est pas tout : d'ici à la fin de l'année, un lanceur Proton emportera le premier prototype de la nouvelle génération de satellites, GLONASS-K. Petit bémol : même après le tir de mardi, il manque encore des satellites dans deux des trois plans orbitaix de la constellation, et il faudra donc encore deux lancements pour qu'elle devienne opérationnelle à 100%.

Aeroplans - pslvc110Après avoir fait le point sur les ambitions politiques indiennes ainsi que sur les forces que le pays met en action pour y arriver, nous allons nous tourner vers ses rêves de grandeur.

Des Hommes dans l’Espace, une virée sur la Lune ou une aventure martienne, New Delhi devient comme son voisin chinois le moteur de la conquête spatiale mondiale. Alors que les États-Unis et l’Union soviétique étaient, en leur temps, les acteurs qui repoussaient la "dernière frontière", les Indiens et les Chinois prennent potentiellement le relais.

En tout cas, la place est libre. L’Administration Obama vient de mettre un terme au programme Constellation, la Russie subit encore une situation économique difficile et l’Europe n’a jamais décidé de se lancer dans ce type de missions habitées (n’oublions pas SMART 1).

Aeroplans - Logo ISROPSLV pour « Polar Satellite Launch Vehicle » et GSLV pour « Geostationnary Satellite Launch Vehicle » : sous ces deux dénominations se cachent les rêves de conquête spatiale de l’Inde.

Le pays actuellement dirigé par sa présidente Pratibha Patil est une des neuf grandes puissances spatiales de la planète. Un cercle qui s’est élargit en 2009 suite au succès de la mise en orbite basse d’un petit satellite baptisé « Omid » par la République Islamique d’Iran. Contrairement à cette dernière, les puissances occidentales sont bien moins inquiètes face aux progrès considérables que l’Inde acquiert en matière de technologies spatiales.

Mais tout comme l’Iran qui se base sur les technologies nord-coréennes issues du missile balistique Taepodong, l’Inde coopère avec des puissances étrangères : les Etats-Unis, l’Europe ou la Russie participent aux programmes de l'ISRO et concrètisent ainsi les ambitions indiennes.

Aeroplans - Dassault RafaleAujourd’hui, le Rafale a du mal à se vendre. Même si le groupement d’intérêts économiques le commercialisant est proche d’un accord au Brésil et aux Émirats arabes unis, la route est encore longue pour en faire un succès commercial. Alors, on imagine que tous les arguments sont bons à prendre.

L’appareil français est peut-être le plus abouti des avions du marché (or F-22 et F-35 non opérationnels ou non exportables), mais c’est aussi le plus cher. Un nouvel argument de vente ne serait alors pas superflu. Si le projet Aldebaran visant à faire du Rafale un lanceur de microsatellites était enfin concrétisé, les prospects n’en seraient que ravis.