Vendredi 3 juillet :

Le rapport intermédiaire du BEA vient de paraitre, retrouvez le ICI.

 

Aeroplans - AF447Jeudi 2 juillet :

Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), chargé de l'enquête technique sur l'accident de l'Airbus A330 d'Air France disparu le 1er juin entre Rio de Janeiro et Paris, a exclu aujourd'hui l'hypothèse d'une dislocation en vol de l'avion.

L'avion n'a pas été détruit en vol", a déclaré Alain Bouillard, responsable de l'enquête BEA, lors d'une conférence de presse au Bourget, près de Paris."L'avion paraît avoir heurté la surface de l'eau en ligne de vol avec une forte accélération verticale", a-t-il ajouté en présentant un rapport d'étape établi sur les premiers éléments d'enquête.

Depuis le 6 juin, 640 éléments de l'avion ont été retrouvés, dont la dérive le 7 juin, ont-ils rappelé. "Les éléments identifiés proviennent de l'ensemble des zones de l'avion", selon le BEA.

Source : LeFigaro.fr

Aeroplans - AF447Mardi 23 juin :

Les boîtes noires de l'appareil n'ont pas encore été localisées, même si les équipes de recherche ont perçu des signaux faibles pouvant en émaner, ont annoncé mardi à Paris le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) chargé de l'enquête et les autorités françaises. (Source LeFigaro)

Jeudi 18 juin :

Si la presse a souhaitée communiquer à tout va sur les causes de l'incident survenu sur le vol AF447, on ne sait toujours pas ce qui a causé la perte de l'appareil. Le BEA continu de marteler que l'enquête sera difficile et que pour l'instant, rien ne permet de définir la cause de l'incident. Même attitude chez Air France et Airbus qui connaissent évidement leur travail. On ne peut regretter alors les frondes contre le constructeur européen ou même Air France alors même que l'on ne sait pas ce qu'il s'est passé. L'épreuve a dut être particulièrement difficile pour les familles compte tenu de toutes ces informations contradictoires.

Aujourd'hui c'est la thèse de la dislocation en vol qui semble la plus probable. En effet, les corps retrouvés dans l'océan présentent de multiples fractures qui n'ont pas observées lors d'amerissages forcés. Les vêtements des victimes ont aussi disparu,peut-être à cause de la force du tourbillon. De plus, les débris de l'appareil sont trop nets pour avoir subits ce genre de choc.

Si la coopération franco-brésilienne a été remarcable, les experts français n'ont pas été invités pour ces expertises sur les corps. Si le Brésil souhaite aujourd'hui répondre le plus rapidement possible aux familles, l'enquête menée côté français n'avancera pas plus vite. Manque de pistes ou d'éléments d'enquêtes, le BEA reste prudent et c'est d'aileurs ce qu'il lui est reproché : son manque d'humanité. Faut-il alors continuer dans le sensationnalisme sans apporter de preuves ou d'éléments concrets ?

Mardi 9 juin :Aeroplans - Dérive A330

Évoqué parmi les causes possibles du crash de l'AF 447 d'Air France, dans lequel 228 personnes ont trouvé la mort le 1er juin dernier, un éventuel dysfonctionnement des sondes Pitot alimente désormais la polémique au sein même de la compagnie. Depuis quelques années, certains transporteurs aériens ont procédé au remplacement de ces capteurs de vitesse par des modèles plus récents.

Après avoir connu des dysfonctionnements en vol, certaines compagnies aériennes ont pris la décision, en 2008, de remplacer leurs capteurs de vitesse défectueux par des modèles plus sûrs. «Cette opération n'est ni longue ni coûteuse, mais elle suppose un délai pour obtenir la pièce», confie l'une de ses compagnies. De son côté, Air France a engagé un programme de remplacement le 27 avril dernier, après avoir à son tour observé «un nombre significatif d'incidents» lors de vols en haute altitude, à partir de mai 2008. Ayant accéléré ce chantier à la suite de l'accident, la compagnie a précisé hier que tous ses A 330 et A 340 étaient désormais «équipés d'au moins un Pitot dernière génération». Lundi, US Airways a indiqué avoir elle aussi entrepris la modification sur ses neuf appareils. L'AESA doit annoncer dans les prochains jours de nouvelles mesures de précaution sur les Pitot et sur la conduite à tenir en cas de défaillance. Actuellement, 600 Airbus A 330 sont en circulation et 400 font l'objet de commandes.

 

(Le Figaro)

Samedi 6 juin :

Aeroplans - Crédits AFPLe BEA a indiqué que si l'hypothèse d'une explosion d'une bombe à bord du vol Rio-Paris « ne peut être exclue à 100% », elle n'est pas «très cohérente» avec les éléments dont disposent les enquêteurs. Ceux-ci disposent de 24 messages de panne, envoyés dans les cinq minutes précédant la disparition de l'appareil et savent que les vitesses mesurées par les instruments à bord étaient incohérentes, a confirmé le BEA. Les messages d'anomalies envoyés par l'avion entre 2H10 et 2H14 UTC, dont 10 ont été transmis entre 2h10 et 2h11 , signalent des pannes ou des arrêt de système (ACARS), notamment concernant le système de pilotage automatique. Des «incohérences de vitesse» entre les trois sondes mesurant la vitesse, correspondant à un écart de 30 noeuds (environ 50km/h), ont été relevées. Le calculateur, notant ces incohérences, a alors désengagé le pilote automatique, a décrypté le BEA.

Le bureau refuse toutefois pour le moment d'établir un lien entre le dérèglement des sondes de vitesse et les pannes. Le patron du BEA a seulement confirmé qu'Airbus avait lancé avant le drame une campagne de remplacement ou d'amélioration de ces pitots (détecteurs de vitesse).

Ces nouvelles font suite à la découverte de deux corps repêchés en plus d'un sac à dos en nylon avec un ordinateur portable et une mallette en cuir avec un billet d'Air France à l'intérieur.

 

Source : LeFigaro

Mercredi 3 juin :

Aeroplans - Dassault Falcon 50 EX


Dans la journée d'hier des débris d'avion ont été retrouvés dans l'océan sans pour autant que l'on puisse dire s'il s'agit bien de l'appareil ayant disparu. L'information viendra ensuite de Paris qui identifiera ces débris comme appartenant à l'avion. Cette découverte fait suite au témoignage d'un commandant de bord de la compagnie brésilienne TAM ayant aperçu des tâches orange dans l'océan, des tâches pouvant être des flammes laissaient pas l'avion. Cependant, à l'heure actuelle personne ne peut dire avec certitude si l'avion a été victime d'un orage destructeur, d'une brusque dépressurisation, d'une défaillance quelconque ou bel et bien d'un foudroîment dit mal poli. La thèse d'une succession d'événements de ce type semble en tout cas la plus probable.

 


Les recherches se sont intensifiées au fur et à mesure. Les brésiliens comme les français ont dépêchés des avions d'observation (Deux avions Breguet Atlantic 2, des «chasseurs de sous-marins» équipés de radars, de lunettes de longue portée et matériel infrarouge, ainsi qu'un Falcon 50 spécialisé dans la détection des pirates et des narcotrafiquants et un avion radar Awacs assurent la couverture aérienne.) et des navires pour tenter de retrouver l'appareil. Même les Etats-Unis ont envoyés de l'aide. Le « pourquoi pas ? » est également en route. Muni de deux sous-marins pouvant plonger jusqu'à 6 000 mètres de fond, ils pourraient localiser les boites noires de l'appareil qui se trouveraient par 4 000 mètres de profondeur et ne pourront émettre que pendant 30 jours. Ces boites noires demeurent pour le moment le meilleur espoir de savoir un jour ce qu'il s'est réellement passé.

AWACS

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Aeroplans - Atlantique 2MAJ 19:31 :

La France continue de déployer un maximum de moyens pour tenter de retrouver l'avion disparu aujourd'hui lundi 1er juin. Le ministre de la défense affirme avoir contacté Washington pour obtenir des moyens d'écoute et d'image satellitaire supplémentaire. Toujours est-il que l'Atlantique 2 envoyé sur zone dans le cadre des accords entre la France et le Sénégal n'a pour le moment rien trouvé. Il est parti de Dakar à 14.00H cet après-midi et peut voler pendant approximativement 18H. D'un autre côté, il est très difficile d'espèrer retrouver quoique ce soit si l'appareil s'était effectivement abîmé en mer.

Nous restons pour le moment dans l'attente de nouvelles. De leur côté, la compagnie française ne communique que ce qu'elle sait et tente de gérer au mieux la crise avec tout le professionalisme qu'on lui connait.

 

MAJ 14:49 :

La France, le Brésil et le Sénégal mobilisent tous les moyens militaires et civils disponibles pour essayer de retrouver l'appareil. L'appareil n'ayant plus de carburant, les radars militaires ne sont plus utiles mais des avions ont décollés. Vous pouvez suivre les dernières nouvelles télévisées sur le site Internet de BFM ou sur WAIR.
La thèse du foudroiement reste néanmoins peu complète. L'A330 étant un appareil composé en grande partie d'aluminium il subit correctement ce genre d'événement sans pour autant perdre le contrôle de sa navigation. Le phénomène n'a rien d'exceptionnel rappelons-le même si la foudre aurait put emprunter un point d'entrée anormal créant un incident éventuel. Cependant, cela pourrait plus être dut à des conditions météorologiques exceptionnelles. L'avion et la foudre pourraient être hors de cause tout comme la formation des PNT. A ce stade il faut donc rester très prudent quand à la cause de la disparition de l'avion. RIen ne peut être affirmé jusqu'à la découverte de l'appareil, peut-être au large du cap vert.

MAJ 14:09:
L'appareil aurait envoyé un message automatique signalant une "panne du circuit électrique". La panne de transpondeur annoncée au départ n'est évidement pas retenue. La météo sur la zone équatoriale est l'hypothèse la plus probable. L'appareil aurait été foudroyé expliquant ainsi la perte de contact subite et le message automatique. L'hypothèse terroriste n'a pas non plus été écartée même si peu probable. La prudence EST de mise surtout que l'on n'a toujours pas retrouvé l'avion. La situation reste inquiétante.

Information LeFigaro.fr :
Un Airbus d'Air France transportant 216 passagers et 12 membres d'équipage et qui assure la liaison Rio de Janeiro - Paris-Charles-de-Gaulle a disparu des écrans radar lundi à 8 heures (heure de Paris) au large des côtes brésiliennes (ou marocaines voir sénégalaises selon certaines sources télévisées), indiquent des sources aéroportuaires. (AFP)

Puis LesEchos.fr :
L'Airbus A330 devait se poser à 11H10 (09H10 GMT) à l'aéroport parisien de Roissy. "L'inquiétude est très grande à Roissy. L'avion a disparu des écrans de contrôle il y a plusieurs heures. Il peut s'agir d'une panne du transpondeur, mais ce genre de panne est très rare et l'avion ne s'est pas posé à 11H10 comme prévu", a déclaré la source aéroportuaire.
Un PC crise a été ouvert à l'aéroport dans la matinée. La direction d'Air France confirme l'incident. La présidence de la république vient de faire une déclaration pour que tous les moyens soient déployés.