Alors que le rachat des parts d’Alcatel-Lucent dans Thales par Dassault ne fait plus aucun doute, l’AMF crée la situation idéale pour que ce rachat ne souffre d’aucune compétition.
Dassault Aviation deviendra donc le deuxième plus gros actionnaire dans le champion nationale, juste après l’Etat français qui détient 26.5% des parts. Le portefeuille d’Alcatel-Lucent comprenait lui 20.8% des parts de Thalès ce qui a permis à l’Autorité des Marchés Financiers de se baser sur l’article 234-7 de son règlement qui stipule qu’une demande d’OPA peut être évitée sous certaines conditions.
Ce recours est notamment motivé par le fait que Dassault Aviation se substituera aux droits et obligations de son prédécesseur en adhérant au pacte d’actionnaires et à la convention sur la protection des intérêts stratégiques nationaux.
C’est donc un allié de poids qui s’offre à Thalès dans un contexte de concurrence de plus en plus hostile. Une bonne nouvelle, notamment pour ses salariés français puisque Dassault s’engage à n’apporter aucune modification de périmètre ou de structure entre les deux groupes.