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La météo a subitement tournée à l'orage entre Casablanca et Dakar. Nous savions que la Royal Air Maroc (RAM) détentrice de 51% des parts d'Air Sénégal International (ASI) avait du mal à communiquer avec ses partenaires sénégalais mais il semblerait que la situation n'aille pas en s'arrangeant. En effet, nous sommes maintenant passés du mépris à l'affrontement. Une guerre juridique qui s'annonce séré mais qui ne fait que peu de doute sur son issue : la fin d'ASI.
La compagnie sénégalaise va mal. Outre ses relations tumultueuses avec son actionnaire marocain, ses comptes ont été bloqués par l'agence chargée du recouvrement des taxes aéroportuaires. Une situation qui si elle n'est pas réglée au plus vite mettra la compagnie en faillite en très peu de temps. En toute logique, la compagnie étant dans l'incapacité de se servir de ses comptes, elle ne pourra pas régler ses factures. La suspension de ses opérations est donc de plus en plus proche dans un contexte économique mondial qui ne favorise de toute façon pas ce genre d'acrobaties.
Le dernier né du constructeur canadien spécialiste des jets d'affaire et avions régionaux ne rencontre pas le succès escompté. L'annonce survenue la semaine dernière de la signature d'un contrat entre l'avionneur canadien et la compagnie SWISS filiale de Lufhansa portant sur l'achat ferme de 30 appareils ainsi que d'une option sur 30 appareils supplémentaires portant à 60 le nombre d'appareils de cette série actuellement en commande. Bombardier qui dispose d'une santé financière lui permettant de résister à court terme à la baisse de régime de l'industrie aéronautique fortement affectée par la crise pense pouvoir étaler ses objectifs de vente dans le temps.
Le CSeries semble condamné à un décollage long et à un atterrissage incertain...
La nouvelle fait suite à la déclaration faite par un académicien chinois Zhang Yunchuan. En effet, la Chine pourrait bien passer à la vitesse supérieure quand à la réalisation en propre d'un avion gros porteur ayant une capacité de 150 sièges passagers. Paré pour 2016, un tel avion serait une menace directe à la fois pour Airbus et Boeing mais aussi une révolution attendue pour l'ensemble du monde de l'aérien. Rien à voir donc avec l'ARJ21 même si c'est lui qui représente la maitrise des appareils civils à réaction par les chinois. Le développement de l'appareil sera placé entre les mains de la Aircraft Corporation of China Ltd. (CACC) inaugurée en grandes pompes par le premier ministre Wen Jiabao début mars.
La nouvelle est cependant à prendre avec précautions comme c'est souvent le cas en Chine. Zhang Yunchuan, est le directeur de la Commission sur la Science, la Technologie et l'Industrie pour la Défense Nationale (COSTIND). Une source officielle donc mais intimement liée aux intérêts nationaux chinois. Hors, et ce n'est pas nouveau le pays a pour habitude de multiplier ce genre d'effets d'annonce. Ceci alors même qu'elle ne tient pas toujours ses ambitions initiales.
Nous l'annoncions le mois dernier, le gouvernement tchèque a décidé de privatiser la compagnie aérienne nationale CSA (Czech airlines). Dès le début, la compagnie russe affichait publiquement son interet dans le rachat de la compagnie d'Europe de l'Est ce qui lui permettrait d'asseoir son contrôle sur cette région du monde. Les géants européens sortent peu à peu de leur silence, et les premières lettres d'intérêt apparaissent.
Tout le monde connait twitter, ce réseau social qui permet aux utilisateurs de dire ce qu’ils font, ce qu’ils voient à tout moment et à n’importe quel endroit. En effet, il est possible aux utilisateurs twitter de mettre à jour leurs status depuis un simple téléphone portable en envoyant un email, ou encore un SMS.
Les compagnies aériennes utilisent elles aussi twitter, notamment aux États-Unis ou elle « tweet » régulièrement leurs promotions ou encore leurs offres de dernières minutes.
Seulement depuis quelques mois, la gestion des crises dans le domaine aérien est rendue de plus en plus difficile à cause des nouveaux réseaux sociaux tels que twitter. Le crash de l’avion de la compagnie turque Turkish airlines qui a fait 9 morts est un exemple très révélateur du danger que représente twitter pour les compagnies aériennes.
Quels impacts twitter peut avoir dans la gestion des crises au sein des compagnies aériennes ?
C’est maintenant officiel, la compagnie grecque Olympic Airways devrait passer entre les mains du groupe d’investissements Marfin. Depuis quelques mois la compagnie en très mauvaise posture puisqu’elle fait perdre 1 million d’euros par jour au gouvernement grec se cherchait un repreneur, en vain. C’est maintenant chose faite puisque si la Commission Européenne valide la transaction, le fond d’investissements sera propriétaire de la compagnie pour 62,4 millions d’euros. (45,7 millions pour les opérations aériennes et 16,7 millions pour ses activités de maintenance.). L’addition n’est pas particulièrement salée pour une compagnie au bord du gouffre. Pour ce qui est des activités d’assistance au sol, le gouvernement est encore en discutions avec la société Swissport pour la reprise. Dans le cas où ces négociations n’abouteraient pas, c’est une nouvelle fois Marfin qui rachèterait le tout pour 44,8 millions d’euros. La compagnie passerait ainsi totalement sous contrôle étranger.
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C'est en 2001 que la grande compagnie allemande Lufthansa va subir l'une des plus grande attaque informationnelle portée par des groupes de consommateurs dans le secteur de l'aérien. A ce jour, même si les compagnies aériennes font souvent l'objet de ce genre d'attaque, l'exemple de 2001 représente une avancée majeure dans la prise de conscience pour les compagnies du risque informationnel sur Internet. Retour sur une affaire qui aura fait couler beaucoup d'encre outre-rhin, la « Deportation Class » de Lufthansa.
Tout part à ce moment là du constat fait deux ans auparavant par des associations de défense des sans-papiers ou des droits de l'homme, ici le réseau " Kein mensch ist illegal " (aucun être humain n'est illégal, ce groupe comprend environ 200 associations antiracistes) et l'association " Libertad ! " : la compagnie nationale allemande participe aux opérations de reconduite aux frontières pour le compte du gouvernement allemand. Un véritable scandale pour ces associations qui vont alors organiser une campagne de destruction de l'image de marque de Lufthansa qui se révèlera par la suite très embarrassante pour la compagnie. L'image de marque, ce bien si précieux et sur lequel les allemands étaient si exposés. Un bien si fragile qu'une entreprise met pourtant des années à bâtir et qui peut être détruite en un clin d'œil. Point de départ de cette attaque informationnelle, le slogan de la compagnie : " Lufthansa, il n'existe pas de meilleur moyen de voler ".
En juillet de cette année, Sichuan Airlines recevra le premier Airbus construit entièrement en dehors d'Europe. Première compagnie mondiale à recevoir un de ces appareils made in China, elle ne sera pas la dernière puisque les usines de Tianjin tournent à plein régime et produisent des A320 bientôt livrables. Après l'annonce de cette livraison nous ne savons pas s'il faut se réjouir du succès commercial de l'avionneur européen ou s'inquiéter des futures répercutions que pourrait avoir une telle implantation. La question est pourtant importante compte tenu de la menace potentielle ainsi que du marché que la Chine représente.
Depuis le début de l'année 2008, la société scandinave SAS (Scandinavian airline system) vole dans le rouge. Après avoir réussi sur l'exercice 2007 à générer des bénéfices, la compagnie aérienne annonce des pertes records pour la période 2008. Les problèmes rencontrés par la société scandinave sont essentiellement d'ordre économique, au cours de l'année 2008, SAS a souffert comme toutes les autres compagnies de l'envolé des cours du pétrole et n'a pas su se couvrir suffisamment contre ce risque. De plus, les résultats du dernier trimestre sont aussi alourdis par la provision faite en vue d'indemniser les victimes du crash de Spannair à Madrid. Les actionnaires de SAS à savoir la Norvège, La Suède et le Danemark ont annoncé vouloir se séparer de leurs participations, laissant la compagnie scandinave à la merci de Air France KLM et Lufthansa, toutes deux candidates au rachat de la compagnie.
Après le dossier Alitalia, les deux géants du transport aérien européen vont une nouvelle fois s'affronter sur le dossier SAS qui l'emportera ? Il semblerait que la balance penche en faveur du géant Allemand Lufthansa.
Le gouvernement Tchèque a présenté lundi 19 janvier 2009 les conditions de la vente de la compagnie nationale Czech Airlines.
La décision du gouvernement Tchèque n’intervient pas au meilleur moment, en pleine crise économique, la privatisation de Czech Airlines ne rapportera pas autant qu’espéré. Le gouvernement prévoit de se séparer de la totalité de sa participation dans la compagnie soit 91.5% et espère réaliser 5 milliards de couronnes soit environ 241.8 millions de dollars de bénéfice.